jeudi 21 octobre 2010

Tequila

Petite visite à Tequila le temps d’un dimanche, comme son nom l’indique, ville de la célèbre boisson mexicaine. On y visite quelques fabriques, découvre le procédé de fabrication avec bien sûr une petite dégustation.

La légende aztèque raconte que la foudre se serait abattue sur un agave bleu, le brûlant et faisant s’écouler un liquide parfumé. Les aztèques, le prenant comme un don de Dieu, s’empressèrent de le boire.

Pour les intéressés voici un petit récapitulatif des types de Tequila, mais ne pensez pas trouver les meilleures dans les grandes surfaces. 
Dans la qualité du type 1, autrement dit el tequila blanco la boisson est de basse qualité, au goût plus dur et qui n’a pas vieilli dans son fut. 
Vient ensuite el tequila joven (récemment mis en bouteille), c’est le cas de notre San José qu’on trouve en France : au nom déjà plus que douteux et marque inconnue au Mexique, elle n’est rien d’autre qu’une tequila du type blanco mélangé avec d’autres tequila plus mûres avec quelques arômes et colorants en plus, c’est la plus courante à l’exportation. 
Vient ensuite el tequila reposado, qui est du même type que la précédente à l’exception qu’il a reposé au moins deux mois dans sa barrique en bois. 
Pour produire el tequila añejo, la tequila doit rester au moins un an dans une barrique de moins de 600L, le tout étant cellé par un officier gouvernemental (attention ça devient sérieux). 
Enfin le must : El tequila extra añejo, qui aura vieilli au moins trois années dans sa barrique moisi dans les mêmes conditions que el tequila añejo.

Bref, pour faire court, la tequila c’est comme la gnôle de pomme de mes grands-parents de Saint-Pierre de Plesguen, plus ça a un goût de bois moisi, plus c’est bon, plus ça vaut cher. Mais bon entre nous, j’ai du mal à voir quel est l’intérêt d’avoir une bonne tequila si de toute manière elle si forte que vous devez vous y reprendre à trois fois pour finir votre shooter de 3cm. Paraitrait-il que la guelle de bois serait « moins forte » et plus « saine ». Cela reste à voir…



Musée de la Tequila


Une vache au milieu des champs d'agave
Le coeur de l'agave prêt à passer au four pour distillation

1 commentaire:

  1. On dit ça aussi du chouchenn: une gueule de bois très saine (outre que c'est le seul alccol qui fasse tomber sur le dos et non piquer du nez, paraît-il).
    Je savais pas que c'était masculin comme nom, la tequila, au Mexique. Marrant.

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