jeudi 14 octobre 2010

Quand on se prend à traverser le Golfe du Mexique...



A écouter durant votre lecture :

Vendredi soir, une forte odeur de cigare embaume le bar. Sur les murs tapissés de graffitis et de photos ornent portraits du Che, autres photos et inscriptions en tout en genre. Parmi elles, Libertad, música y apparaissent à plusieurs reprises. En guise de voyage ce soir, vous l’aurez compris: Cuba.

Tous les trois dans leur costume de chemise à fleurs noires et blanches et vêtu d’un pantalon noir, contrebassiste et guitariste frottent énergiquement leurs instruments tandis que leur troisième compère s’attelle à faire chanter ses maracas. Le tout accompagné de cette voix cubaine si particulière : Entre cri et chant dont l’auteur semble maîtriser chaque échappement de voix si claire aux niveaux des tonalités et si incompréhensible quant à ses paroles.

Le public, enjoué par le rhum des mojitos se prend au jeu de la salsa et bientôt c’est toute la tablée qui se met à chanter sous ce rythme tropical. Ces chansons de Celia Cruz, de Buena Vista Social Club nous transportent de l’autre côté du Golfe, soufflant ce vent d’espoir qui fût si fort dans les années 60.

Cette enthousiasme sera rapidement calmé par une addition amèrement capitaliste, il faut se rendre à l’évidence, Cuba ne restera qu’un rêve gâché…










 














   




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